jeudi 28 septembre 2006

Orlando Quiz : Dur dur...

Parmi la liste suivante, choisissez quel est le point culminant de la carrière d'Orlando Bloom :

a) Le rôle monofacial d'un elf imperturbable donc inexpressif
b) Le rôle d'un pirate incapable de rivaliser avec Johnny Depp (on ne peut rien contre un vrai acteur) et dont l'implication est telle qu'on le voit immergé totalement dans son rôle et ses dialogues ("Je vais assumer - les conséquences - de mes actes" faut dire que la VF n'arrange rien, m'enfin il pourrait faire un effort dans la gestuelle)
c) Le rôle d'un branleur Troyen qui non content de se taper la honte d'une humiliation devant 100 000 hommes, de rapporter la guerre, et d'apparaître cinq minutes, tue Achille avec une telle fougue qu'on dirait qu'il vient de réaliser que y avait plus d'huile d'olive à la maison - merde, mais comment faire ma salade de tomates-mozzarella ??
d) Le rôle du soldat de première classe Todd Blackburn dans Black Hawk Down... sisi, il a joué dedans, je vous jure !
e) Son job d'été comme vendeur au MacDonald

mercredi 20 septembre 2006

Orlando Quiz

Mais que peut dire Ridley Scott à Orlando Bloom ?
a) La sortie c'est par là =>
b) Tiens tu vois le projecteur, là, oui, celui qui a plus de charisme que toi ?
c) Oh, j'ai vu un acteur doué ! (et Orlando de répondre : où ça ???)
d) C'est la mongolfière là-bas que tu fixes dans tous les plans ??

vendredi 15 septembre 2006

Nouveau mais pas original : L'Orlando Quiz

Qu'a vu Orlando pour jouer avec talent une telle expression de sentiment ?a) Il vient de gagner au Loto
b) Il vient de voir une tschécoslobosniaque et ses quinze enfants handicapés et pauvres se faire écraser par un gros camion Coca-Cola
c) Sibylle lui fait un streap-tease ( y a quand même une gâterie à la clef, les mecs)
d) Son père vient de mourir d'un cancer métastasé juste après l'avoir renié et déshérité
e) Il vient d'apprendre que les participants de la Star Academy chantent encore plus faux que l'année dernière
f) Autre ( de toute façon personne ne le saura jamais)

lundi 11 septembre 2006

The Clone Rentrée

Solut à tous, bonne rentrée pour ceux qui ont déjà repris les cours/le boulot/autre. Après un peu de repos, voici un petit post de rentrée ! J'attendais d'avoir des avis sur Sleepy, (et j'en ai eu un ^^ grand merci d'ailleurs !) puis j'ai pensé que même si j'attendais ça changerait plus grand chose :p Je suis donc en pleine réflexion pour trouver des choses à présenter, bonus, etc. Par contre l'échec commercial - on se la joue ciné à fond, c'est assumé 8) - de Sleepy Blairow a éloigné largement le projet de nouvau texte. Donc je tend vers des interviews, des documentaires, je sais pas trop encore... J'avais un projet de scène coupée pour Condom of Yvonne mais comme dit, l'écriture de textes n'est plus vraiment à l'ordre du jour. Mais c'est pas la fin du blog ni des sections bonus ! Radio Clone aussi, les gens qui écoutent auront sûrement remarqué que j'avais rajouté du Apocalyptica et autres sans faire d'annonce, je pense mettre à jour encore :)

Pour moi bientôt la rentrée aussi donc je serai sur Strasbourg toute la semaine ! Je sais que beaucoup d'Alsaciens passent par ici, n'hésitez pas à prendre contact ça peut être sympa ^^

Et pour finir, voici un texte écris il y a un certain temps, qui devait au départ servir d'éditorial à la section Clonywood, mais qui est devenu trop long. Voici donc les bonnes raisons d'aller au cinéma !


Le cinéma… C’est vraiment bien le cinéma ! L’occasion unique de payer 7€50 pour se retrouver derrière un gros con qu’a une coupe de ouf et qui trouve pas de meilleure place que JUSTE DEVANT TOI ! En plus c’est pas un pote à Passe-Partout, mais lui au moins il te fait pas chier pendant la scène culte à froisser le plastique de ses cacahuètes grillées ou à renverser son gobelet de coca en criant « et meeeerdeu ! ». Mais le cinéma c’est tellement plus que ça… c’est la joie de se retrouver entre amis le soir quand ça caille les meules et que y a rien d’autre à faire :

« Bonjour, trois places pour L’Assaut des Courgettes Monstrueuses s’il vous plaît. » « Pas de séance » « Lord of War alors. » « Plus programmé » « Les Bronzés 3 ? » « Le machiniste est parti pisser » « PUTAIN MAIS TU VAS NOUS DONNER TES SALOPERIES DE BILLETS DE MERDE AVANT QUE JE TE DEFONCE LE CUL A LA BARRE A MINE ???!!!!! » « Il sort qu’en juillet celui-là » « [maisqu’elleestconne] Allez, n’importe quoi, tant qu’on se caille pas les miches sous les lampadaires comme des clochards » « 22€50 les trois places » « Ah bah putain, on va y finir par y arriver » « [ton pote] On va voir quoi ? » « Attend je regarde… va te faire foutre. » « Quoi ? » « Bambi 2 »

Bon, là, déjà, tu sens que t’es comme qui dirait mal engagé… Mais bon, tu as tes billets et ton groupe donne ses tickets à l’armoire à glace qui, aimable comme une porte de prison, te domine de ses 2,35 mètres de hauteur pour t’angoisser avec une voix de psychopathe boucher armé d’une tronçonneuse : « En haut, salle 8 ». Alors évidemment tu montes (vite, des fois que le mec aie subitement des envies de meurtre) et c’est LA, à CE moment PRECIS que une personne du groupe te sort le célèbre « On aurait pu prendre du pop-corn ! » BORDEL TU POUVAIS PAS LE DIRE AVANT DE DONNER TON TICKET ???? Reste calme, tu n’es même pas encore dans la salle. Bref, l’autre part négocier avec le contrôleur qui te jette un regard en coin digne d’un Hitchcock et réussi – ô miracle céleste de la mort fatale qui tue – à repasser jusqu’au comptoir à pop-corn, nous y reviendrons.

Et là, toi qui as une pensée plus rapide que le TGV Est, tu dis à tes potes : « Hé, on va quand même pas voir Bambi 2, non mais oh, on va discrètement rentrer dans une autre salle, OK ? » Hum, illégal mais justifié, ne prenant en main que ton courage et ta paire de couille (si tu es une fille, raye la mention inutile) tu décide de repérer les salles intéressantes, tout en jetant des regards angoissés vers Monsieur Meuble qui n’a pas bougé d’un pouce, et déjà ton boulet à pop-corn revient. Il faut prendre une décision : « Y a un film bosniaque en salle 12, c’est mieux que rien » « La salle 12, celle où y a que 10 places assises ?? » Arf, tu l’avais oubliée celle-là. Chacun pour soi, Dieu pour tous, c’est la ruée dans la salle pour trouver une bonne place.

Alors n’oublie pas dans ces moments là que, pour les gens déjà dans la salle, tu es un geek, un gros boulet qui emmerde le monde. Il suffit que les bandes-annonces aient déjà commencé, alors là, c’est l’apocalypse : tout le monde doit se pousser, se lever, y a toujours un trouduc qui renverse son coca sur la mamie d’à-côté, bref, c’est l’effet Matrix boulet-time. Et là tu crois avoir vu le pire, mais c’est là que les lumières se rallument avant le film… et que c’est le moment que choisi la nana du groupe pour dire « faut que j’aille aux toilettes ». « ça va commencer d’une seconde à l’autre espèce de pétafqhurtnc !!!!!!! » lui réponds-tu avec verve et non sans irritation. Mais c’est ça où elle te pisse dessus, donc tu la laisse y aller et c’est quand elle sort de la salle que - tu ne devines pas ? - les lumières s’éteignent et le film commence ! Et le temps passe, ça fait bien cinq minutes et toute la salle est déjà plongé dans l’intrigue, quand soudain : « pardon, excusez-moi, désolée, poussez vous pardon allez pardon on se pousse »

La pétafqhurtnc est de retour.

Bon gré mal gré, ça se pousse et elle arrive enfin à s’asseoir. Mais le cauchemar est loin d’être terminé. Comme cité plus haut, tu as madame de Fontenay devant toi, avec tous les attributs que ça implique : massive, coupe de cheveux déployée, grand chapeau pourri. Ne nous voilons pas la face : tu ne vois QUEDALLE ! En plus, juste derrière toi, tu entends les deux beaufs qui commentent le film en live. C’est comme les versions commentées par le réalisateur sur les DVD, sauf sans intérêt. En plus, qu’est-ce qu’il est drôle non ? Mouaha…. Donnez-moi une agrafeuse. Remarque, des fois c’est une option remplacée par le gros monsieur qui respire fort derrière toi et dont tu sens l’haleine lourdement chargée d’ail qui glisse le long de ta nuque jusqu’à tes narines. Dans ces cas là, une seule solution : lâche une grosse caisse par vengeance, car comme dit l’adage « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Spéciale dédicace aussi au couple qui est à la limite de la copulation à ta droite, au point que tu cherches des branchies à la Waterworld pour comprendre comment ils peuvent encore respirer.

Le film continue, quand soudain… BIPBIP –BIPBIP : vous l’avez deviné, c’est le chrono-bracelet qui sonne toutes les heures. Tu te dis : Pourquoi j’ai pas un permis de port d’arme ? Jusqu’à ce que…

Toutouloulou-toutou-loutoutoulou

Le téléphone portable.

LA plaie du cinéma. Dès qu’il sonne, tu sais que tu seras énervé jusqu’à la fin du film, et tu as comme une envie d’extirper les viscères du mec pour décorer ton pare-choc. Mais une fois posé cet état de fait, il y a trois résolutions possibles.

1) Il éteint son portable sur le champ, dans ce cas il a des circonstances atténuantes et tu ne l’incinérera pas à la sortie.
2) Il coupe l’appel tout de suite. Et ça re-sonne dans les cinq secondes. Celui-là sera certainement lynché plus tard par le reste de la salle, ne t’en préoccupe plus.
3) Il décroche. Celui-là sort de la salle les pieds devants.

D’ailleurs ça y est, le générique apparaît, les gens se lèvent tous, mais toi tu veux rester. Car toi – mouaha – tu sais qu’il y a encore une scène après le générique. Et la salle se vide, tu te fais légèrement piétiner comme un éthiopien lors d’une distribution de sacs de riz, mais tu es très fier de toi et soudain… les lumières se rallument !!! MOTHERFUCKER rugis-tu alors avec férocité. Et tout tes potes de dire « Y a rien tu tout, t’as fais chier pour rien » et blablablabla. Ingrats. Tu décides donc de sortir de la salle vu que tout le monde rale et t’insultes plus ou moins expressivement, et lorsque la porte est ouverte, le générique s’arrête et on entend des voix. VITE ! Faut remonter dans la sal… arf, c’est terminé.

Et là, tu te bouffes les nouilles.
Après, chacun à sa façon de gérer une sortie de cinéma, mais ça tient du domaine privée, je ne raconte donc pas la suite. Si vous voulez savoir, allez au ciné… parce que mine de rien, j’adore aller au cinéma.